Voir que le monde est beau
«Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent ?» À cette question posée par l’encyclique sur l’écologie Laudate Si, les Mariapolis de l’été ont apporté leur réponse : émerveillement devant la Création et fraternité au quotidien. « C’est un souvenir qui n’encombrera pas ta chambre mais que tu garderas dans ton coeur», déclarait une grand-mère à son petit-fils. L’été, c’est bien sûr une verte parenthèse dans une année trépidante et à l’actualité menaçante. Contempler, «prendre le temps de prendre le temps», reposer son corps, se ressourcer spirituellement.
Que ce soit au milieu des sapins du Cantal ou des hortensias du Morbihan ; ce ne fut que du bonheur ! Mais les Mariapolis, c’est avant tout aller à la rencontre du frère. Communion des
générations, additions de compétences artistiques et surtout humaines, gratuité des échanges, enrichissement réciproque…« Vous êtes engagés dans quelque chose de très cher au Pape François : la culture de la rencontre », a commenté en Bretagne un ami de passage, Gérard Testard, ancien président international de Fondacio. Oui, la culture de la rencontre pousse bien en terre Focolari !
Illustration par l’exemple de l’art d’aimer. Portés dans la prière et lors des temps de partage d’expériences, les périls de la planète et les drames des uns et des autres ne furent pas oubliés.
Mais l’idéal visé est bien résumé par ce chant : « Voir que le monde est beau. Beau, Bien et Bon, voir le monde en 3 B ». Et ce 365 jours par an…
Voir des reportages photos et vidéos sur le site mariapolis.fr
Chantal JOLY