Familles, des lumières pour l’humanité
A Loppiano des familles venues des cinq continents : « Tu confies à la famille une mission explosive, une réforme que les familles peuvent lancer dans le monde ! ». Ces mots avaient été adressés à Chiara Lubich lors de la fondation des Familles Nouvelles en 1967. 50 ans plus tard, et tout juste 9 ans après que la fondatrice des Focolari ait conclu sa vie terrestre, on peut constater l’incroyable floraison née de cette semence initiale. Ainsi l’événement Family Highlights qui s’est déroulé du 10 au 12 mars à la cité-pilote a rassemblé plus d’un millier de personnes de 50 pays de toutes les générations ; chrétiens, mais aussi musulmans, bouddhistes, hindous. Le programme était diffusé en direct sur Internet et traduit en 19 langues.
Deux gestes symboliques ont exprimé la détermination des familles présentes : un temps de prière et d’engagement personnel représenté par des fleurs – que chaque famille a insérées dans une grande fresque à l’extérieur de l’auditorium – et le jumelage entre familles des quatre coins du monde.
Deux couples venus de Marseille racontent : « On sentait circuler l’amour et l’unité dans ces couples de tous âges.
Nous avons été frappés par le témoignage de couples jeunes ou moins jeunes, qui à travers diverses situations et expériences de vie, expérimentent la volonté d’aimer et de voir Dieu dans l’autre ; c’est-à-dire voir dans l’autre ce qu’il y a de plus beau y compris dans les différences ou les faiblesses. Cette rencontre a aussi été l’occasion pour nous de voir comment des familles, face à des situations très difficiles, ont pu les surmonter grâce à la force de l’amour ».
Edith et Christophe
« Mon mari et moi avons été très touchés par la présence de toutes ces familles venant de si nombreux pays ! Les témoignages ont été forts. Le sentiment de vivre ensemble la recherche de l’Unité et l’amour planétaire nous a semblé encore plus possible. L’autre, dans sa diversité, mais avec le même Idéal nous est paru si proche ! Pour nous et notre fils, cela a tissé un souvenir commun auquel nous nous référons souvent quand nous vivons des choses difficiles ».
Marie-Paule et Franco