Aide aux victimes
L’Eglise de France a établi une convention avec la fédération France Victimes, avec la mise en place d’une plateforme indépendante et nationale d’aide aux victimes d’abus sexuels au sein de l’Eglise.
Téléphone : 01 41 83 42 17
Site internet : www.france-victimes.fr
Une équipe de professionnels apporte une écoute et une mise en relation avec des associations locales afin de proposer gratuitement une aide juridique, psychologique et sociale.
Signalement d’abus ou de danger
Il est absolument nécessaire de briser le silence qui entoure les agressions sexuelles, c’est le seul moyen de stopper les agresseurs.
Il est important de rappeler que toute personne qui a connaissance de faits de pédo-criminalité se doit de les signaler au Procureur de la République du lieu où ont été commis les faits, ou aux forces de l’ordre.
Pour des faits concernant des membres du mouvement des Focolari, nous vous encourageons à les signaler à la commission française du mouvement pour la protection des mineurs et des personnes vulnérables :
Informer la commission nous permet d’agir dans les plus brefs delais en cas de danger pour un mineur ou une personne vulnérable. Cela n’exempte pas de l’obligation du signalement à la justice : la commission peut éventuellement aider dans les démarches.
Lorsque quelqu’un a connaissance d’un crime ou de faits précis concernant des privations, mauvais traitements ou atteintes sexuelles sur des mineurs, il doit en informer la justice.
L’obligation de dénoncer de tels faits est la règle générale qui s’impose à tout citoyen.
Les articles 434-1 et 434-3 du code pénal punissent de 3 ans de prison et de 45000 € d’amende la non-dénonciation de tels faits. La loi punit d’ailleurs les dénonciations malveillantes.
Il ne s’agit pas de se livrer à la délation, mais de se conformer à une obligation légale, celle d’informer la justice pour le bien de l’enfant et d’autres victimes potentielles, et donc indirectement aussi, pour le bien de toute la société.
Il ne s’agit pas de l’obligation de dénoncer l’auteur des faits, mais bien de l’obligation de dénoncer les faits eux-mêmes. Sauf évidemment si l’on a été témoin soi-même d’actes sexuels abusifs et que l’on a pu identifier quelqu’un.
La dénonciation est donc obligatoire et indispensable chaque fois qu’il y a une connaissance précise de faits constitutifs de crime ou de privations, mauvais traitements ou atteintes sexuelles sur mineurs.
Elle est à manier avec précaution dans des situations peu claires. D’autres façons de venir en aide à un enfant peuvent alors s’avérer plus adéquates.
Le signalement se fait soit par courrier (avec accusé de réception) adressé au procureur de la République auprès du tribunal de grande instance, soit par écrit ou oralement au commissariat de police ou à la gendarmerie.
Rappelons l’existence du numéro
119
Allô Enfance Maltraitée :
appel gratuit 24h/24, 7j/7
www.allo119.gouv.fr