Protéger l’intégrité de la personne dans notre mouvement : point d’étape

Un an après la publication du rapport du cabinet indépendant GCPS Consulting sur les violences sexuelles commises par JMM, ancien focolarino laïc consacré du mouvement, le mouvement fait le point sur les mesures prises et les actions en cours pour l’intégrité de la personne : à l’international et en France.

Un rapport international

Le rapport international « Vers une culture de la protection intégrale de la personne », publié par le centre du mouvement des Focolari, fait le point sur les signalements d’abus et d’agressions, sur les mesures prises et sur les actions en cours pour répondre aux recommandations de GCPS Consulting et plus généralement pour garantir la sécurité des plus vulnérables à l’intérieur du mouvement.

Le rapport traite à la fois des violences sexuelles sur mineurs et sur personnes vulnérables, et des abus de conscience, spirituels et d’autorité sur les adultes.

De nouvelles lignes directrices internationales sont promulguées, et feront rapidement l’objet d’une étude pour en préciser les modalités d’application en France.


Dans notre pays

En France, le chemin entrepris il y a un an avec la CRR (Commission Reconnaissance et Réparation) pour l’accueil et l’accompagnement des victimes de violence sexuelle, suit son cours avec la validation des premiers dossiers et les actions de réparation en cours.

La commission française pour la protection des mineurs et des personnes vulnérables, renouvelée le mois d’octobre dernier, coordonne et développe les mesures pour garantir un cadre sûr pour les plus vulnérables lors de nos activités : formations, procédures, signalements.

Le respect inconditionnel de la personne humaine, dans toutes ses dimensions, est une valeur fondamentale pour nous. Outre la bonne volonté, des normes et des procédures sont nécessaires pour le garantir sur le plan institutionnel.

« Notre profonde gratitude va tout d’abord aux victimes, à leurs familles et à leurs communautés, aussi bien en France que dans différents pays où d’autres cas d’abus ont émergé. Nous les remercions pour le courage dont elles continuent à faire preuve en affrontant ces crimes et en les révélant au grand jour. Nous tenons à rappeler que leur aide et leur collaboration sont essentielles. »

(Margaret Karram et Jesus Moran dans la page d’introduction du rapport international).