Semaine Monde Uni à Arny – Nos différences, frein ou tremplin ?
Une soixantaine de jeunes étudiants et jeunes professionnels étaient réunis à Arny dans l’Essonne, dans la cité pilote des Focolari, ces 27 et 28 avril sur le thème : L’autre et ses différences, frein ou tremplin ?
Venus de différentes régions de France, chrétiens, musulmans ou sans conviction religieuse, ils ont partagé leurs différences comme autant de richesses et expérimenté que « vivre ensemble, c’est possible ».
« J’ai trouvé des gens très sympathiques, très ouverts, avec une bonne ambiance notamment grâce aux chants » explique Alexis manifestement heureux de sa première rencontre avec les Focolari. « Dès le premier soir, pour monter les tentes, il y avait beaucoup d’entraide. J’étais un peu inquiète car ce n’est pas trop dans mes compétences mais ensemble on y est arrivé » souligne Clarisse.
Un autre reprend : « Ici on créé des liens super vite, il n’y a pas de barrière, on peut être soi même on est sûr que l’autre ne va pas nous envoyer bouler »
Ce fut un rendez-vous de retrouvailles pour une majorité d’entre eux après le Genfest de septembre dernier. Ils ont revu avec émotion les vidéos et photos de cet événement international encore très présent à leur esprit et dans leur vie. « Revoir ces images a été comme un boomerang de joie ! Je me souvenue des engagements pris dans mon coeur devant Dieu, à ce moment là en plein milieu du spectacle. » s’enthousiasme Anne-Laure.
Ils ont échangé sur les différentes initiatives organisées depuis dans les différentes villes pour continuer à « construire des ponts », là où ils sont (maraude régulière auprès des sans abris, opération jouets à Noël, …)
Mais le week-end a permis d’aller plus en profondeur car si l’on s’accorde à dire que les différences sont une richesse, le quotidien n’est pas si facile. Alors comment dépasser les peurs et créer les conditions d’un véritable dialogue constructeur de fraternité ? C’est au cours d’une réflexion en petits groupes qu’ensemble ils ont pu faire émerger les 10 bonnes pratiques issues de leur expérience. « Le monde uni commence par moi, énonce le premier point : pour que le monde change, il faut se décider et commencer soi même, faire le premier pas. » :
Le monde uni commence par moi : pour que le monde change, il faut se décider et commencer soi même, faire le premier pas
Je me mets a priori dans une attitude de confiance envers l’autre
Je garde sans cesse la porte ouverte : j’accueille, j’écoute
J’aime l’autre tel qu’il est et non tel que je voudrais qu’il soit
Je n’enferme pas les personnes dans des cases ou dans une direction dans laquelle je voudrais les emmener, sans toutefois renoncer à l’accompagner vers quelque chose de meilleur
Je me mets à la place de l’autre pour essayer de comprendre les différences et pas seulement les accepter
Je suis conscient de mes limites tout en étant prêt à les dépasser
Je combats ce qu’il y a de mauvais en moi et qui fait obstacle à la relation à l’autre
Je partage aussi mon point de vue et je suis prêt à changer de perspective
Je ne cherche pas à savoir qui a raison ou tort mais je cueille ce qu’il y a de beau et de bon en l’autre
Je me rappelle qu’au-delà des idées et des points de vue, je m’adresse à une personne
Des bonnes pratiques et pas des théories souligne Alexandre venu pour la première fois : « J’ai vu que vous les avez mises en pratiques tout de suite à mon égard.»
Ces journées s’inscrivaient dans le cadre de la Semaine Monde Uni, proposée chaque année dans le monde entier par les Focolari pour promouvoir la culture de la fraternité et rendre visible les actions menées. C’est par un flashmob final symbolisant la construction d’un pont que les français ont voulu apporter leur contribution et signifier leur engagement. 150 personnes présentes sur le site, petits et grands, s’y sont associées volontiers. Pour voir le résultat cliquez ici !
Bref un week-end qui fait du bien comme le dit Céline : « Je suis venue ici je n’avais plus envie de rien, car la vie quotidienne n’est pas drôle. Grâce à votre bonne humeur, j’ai vu que je n’avais pas épuisé mon quota de sourires. »