La méthode de la communion
Ce sont les derniers jours de la troisième semaine de l’Assemblée avant la pause qui permettra le déroulement des assemblées des sections des focolarini et celles des focolarines. Nous nous retrouverons le vendredi 26 chez le Pape et nous conclurons l’Assemblée le dimanche 28.
Après les élections de la Présidente, du Coprésident et des 30 conseillers du Centre de l’Oeuvre, les travaux de ces jours ont donné la possibilité aux participants de se prononcer sur de nombreux sujets. Il fallait un surplus d’écoute, d’accueil, de communion pour arriver à approuver les modifications au règlement des Familles Nouvelles en ce qui concerne les familles focolares. Ensuite un texte a recueilli les orientations et les lignes d’action qui, à partir des trois grands sujets des groupes de travail, qui s’articulent autour des trois titres : « En sortie », « Ensemble », « Opportunément préparés ». Enfin nous avons évalué les « motions » et les « recommandations » à confier au nouveau gouvernement de l’Oeuvre.
Tous ces moments de confrontation, de variété de propositions, de diversité de sensibilité ont été très riches comme c’est logique pour une assemblée aussi nombreuse et hétérogène. Une méthode trouve sa confirmation : la recherche de la communion, parfois fatigante, parfois immédiate, à laquelle nous ne renonçons pas même quand la fatigue pourrait nous bloquer et ni même quand est atteinte la majorité numérique des décisions votées et qui nous obligeraient à aller de l’avant. Continue d’être appliquée la méthode « à quelques mètres de l’arrivée » (se référer à la communication 13) qui a eu son moment emblématique dans la phase d’élection de la Présidente et qui continuera à faire école selon plusieurs personnes.
Les amis d’Ensemble pour l’Europe et ceux des grandes religions et convictions non religieuses l’ont d’ailleurs reconnu comme spécifique de l’Oeuvre le 18 après midi à Castel Gandolfo quand ils sont intervenus : la capacité de dialoguer avec quiconque, d’accueillir chacun, d’aller à la rencontre de l’autre en premier, est dans l’adn du charisme. Le français Gérard Testard, ancien président de Fondacio, avait dit : «Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance pour le don de la communion que vous vivez entre vous et dont nous sommes tous bénéficiaires».
Et Gerhard Pross de l’Ymca d’Esslingen avait affirmé notamment : “Quand je suis arrivé hier quelqu’un m’a raconté le processus entrepris durant ces deux dernières semaines et je l’ai accueilli avec grande stupeur. Je suis très impressionné que vous êtes arrivés à vous mettre ensemble à 500, à l’écoute de l’Esprit-Saint et à le réaliser en vivant l’amour réciproque de l’Evangile : je vous félicite. Je pense que dans ce processus est venu en évidence un aspect du charisme de l’unité : donner toujours plus de place à la venue de Jésus au milieu de vous et non pas tellement à la volonté de l’individu. C’est ce qui peut se passer dans un processus démocratique mais parfois ces processus démocratiques sont infestés de volonté de pouvoir. Vous avez réussi à mettre de côté les intérêts personnels pour écouter ce que Dieu veut. J’ai vu ce charisme dans vos yeux. Entrer dans la peau de l’autre et sentir comme il sent, c’est de vous que je l’ai appris et je pense que cela fait partie du charisme que Chiara vous a donné”.