Mariapolis Marseille 2017 « Se lancer pour l’unité, un essai d’optimisme »
« Se lancer pour l’unité, un essai d’optimisme », c’était le défi proposé pour la première Mariapolis en plein cœur de Marseille, ville cosmopolite et symbole du dialogue entre les cultures et les peuples.
Un peu plus de 200 personnes de toute la région PACA/Sud ont participé à ces 3 jours – du 30 juin au 2 Juillet – dans un « style vacances » qui ont permis à tous, chrétiens, musulmans, non pratiquants, de cueillir l’essentiel du charisme.
En partant, Dominique, une jeune femme marseillaise, confiait sa : « découverte du charisme de l’unité dans la simplicité d’un échange et d’un accueil chaleureux comme si on faisait partie de la même famille et on l’est … » Oui, au fil des heures, un climat de simplicité, de famille et de joie s’est réellement instauré.
Le programme alternait de courts exposés sur les origines et la spiritualité du mouvement, des témoignages forts en lien avec les réalités actuelles, comme celui d’Azeez, jeune chrétien irakien, aujourd’hui en France. Personne ne pouvait restait indifférent à son message : la fuite de sa ville et de son pays avec sa famille, mais surtout son engagement pour la paix : « nous les jeunes : ou bien nous vivons pour changer quelque chose et améliorer cette terre, en commençant par les petits actes, ou bien notre vie n’a pas de sens ». Autre témoignage interpellant : celui d’un groupe des Focolari de Vintimille qui collaborent avec d’autres membres du mouvement des Alpes Maritimes (Menton, Nice, Vence…) pour l’aide aux migrants.
Mais aussi des ateliers ludiques, des tables rondes, des forums et différentes façons de mettre en relief la vie des communautés locales et les relations construites avec des personnes ou associations hors du mouvement.
Dans ce cadre, le dialogue interreligieux a trouvé un fort écho. Quelques amis musulmans marseillais découvraient davantage l’esprit qui anime les Focolari. Puis, lors d’une table ronde, à côté de témoins du Vivre Ensemble à Cannes ou du dialogue interreligieux en pays aixois, le vécu et les propositions de Yousser, musulman de Sète, ont été forts accueillis, ouvrant sur un profond dialogue avec la salle. Mgr Georges Pontier (archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France), alors présent, a confirmé notre manière d’actualiser l’interreligieux qui correspond à la nouvelle appellation « dialogue avec les musulmans » et non plus « avec l’Islam », soulignant ainsi le dialogue de la vie qui nous caractérise. Il souhaiterait que nous fassions davantage pour porter le charisme à l’Eglise et à l’humanité : « Les Focolari … peut mieux faire ».
L’essai d’optimisme a-t-il été transformé ? Pour ceux qui ont assuré la préparation (tous engagements au sein du mouvement), commencée il y a de nombreux mois, c’est réel. Les liens d’unité se sont consolidés ; chacun se sent davantage coresponsable de porter de l’avant cette vie. D’autre part, à entendre quelques impressions finales : « très joyeux ; une bulle d’optimisme qui nous donne l’oxygène pour repartir avec optimisme vers les gens qu’on va rencontrer » ou encore « nous voulons, toute notre famille, appliquer ce que nous venons de recevoir » … l’essai a été transformé sur place. Désormais, il se doit dans la durée.
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