Commission Reconnaissance et Réparation ( CRR )

Le Mouvement des Focolari, conscient de l’importance des traumatismes conséquents aux agressions sexuelles, a demandé l’aide de la « Commission indépendante reconnaissance et réparation en faveur des victimes d’abus sexuels de la vie religieuse en France » (CRR).

 

La CRR a vocation à accompagner toute personne victime de violences sexuelles commises par un religieux ou une religieuse, membre de la CORREF, ou par un membre d’une association de fidèles et institution menant la vie commune et volontairement affiliée à la CRR (c’est la cas de notre mouvement).

Le Mouvement des Focolari a adhéré à la CRR, sur proposition de la CEF (Conférence des Évêques de France) et de la CORREF, pour les faits perpétrés par ses membres consacrés (par analogie avec les membres des instituts de vie religieuse).

 

Le Mouvement des Focolari, comme les instituts de vie religieuse, peut décider d’assumer la responsabilité d’actes commis par d’autres membres qui auraient reçu une mission spécifique de formation ou d’accompagnement des jeunes.

Créée par la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF) au mois de novembre 2021, cette commission agit comme un « tiers de justice », impartial. Elle est chargée d’accueillir, d’écouter les besoins des personnes, et elle est apte à proposer une médiation entre la victime et le Mouvement, pour solliciter les actions les mieux adaptées pour chaque personne.


La CRR facilitera la démarche des victimes qui souhaitent du Mouvement des Focolari une compensation financière.

Contacter la CRR


Mail  : victimes@crr.contact

Tél : 09 73 88 25 71
(entre 9h et 17h du lundi au vendredi)

Site Internet : https://www.reconnaissancereparation.org

Comment fonctionne la réparation financière ?

La méthode utilisée par la CRR,  après une analyse de la vraisemblance des faits invoqués par les victimes, combine une description objective des violences, effectuée par un membre de la CRR, et une évaluation des conséquences réalisée par la victime elle-même.

Sur la base de ces deux évaluations, le besoin est situé sur une échelle de 1 à 7 (tirée de la grille mise au point par les fonds d’indemnisation et par les tribunaux français). Selon le positionnement dans cette échelle, une fourchette de montants est déterminée, pouvant aller de 5 000 à 60 000 euros.

Qu'est-ce que c'est la "justice réparatrice" ?

L’idée de justice réparatrice est apparue récemment pour traiter les ’injustices que les formes traditionnelles de la justice étatique ne puvent traiter. C’est le cas, par exemple, quand il y a prescription des faits, absence de preuves formelles, ou quand l’auteur des faits est décédé.
Elle met l’accent sur l’avenir et la reconstruction de la victime, plutôt que sur la punition du coupable : l’éventuelle sanction participant comme acte de reconnaissance du tort subi.
On tient compte du fait que, à la différence des blessures physiques, le traumatisme du aux agressions sexuelles se révèle et s’amplifie dans le temps, souvent plusieurs dizaines d’années après les faits.