“Sur la terre comme au Ciel”

3 septembre 2014

Dans la seconde journée de retraite, nous approfondissons le dessein de l’Oeuvre comme Dieu l’a révélée à Chiara.

AssembleaFocolari2014_GiancarloNuzzolo_03Nous sommes à la seconde journée de la retraite et cela se voit. Nous percevons en effet déjà combien l’Assemblée a vécu hier des instants mémorables. Le silence parlait ; silence que beaucoup définissaient comme « sacré » à la suite de l’intervention de Chiara sur « ce qui se trouve derrière les Statuts », dans la vidéo qui terminait le programme. Voici un commentaire commun : « mon impression était que Chiara nous a fait voir comme dans un miroir la grandeur de la physionomie de cette Œuvre que notre Assemblée représentante : la physionomie de Marie mystique qui naît lorsque nous revivons la Désolée ».

Aujourd’hui, nous avons fait “une excursion au Paradis” comme l’a dit un participant. Le programme prévoit pour la méditation une conversation tenue par Chiara le 16 juillet à Mollens à quelques focolarini : « Comment j’ai vu l’œuvre au Paradis », accompagnée d’une présentation des « desseins » de Chiara, Foco et Chiaretto.

Contemplation est sans doute la parole qui peut mieux résumer le sentiment partagé. Nous fixons notre regard pour comprendre comment Dieu a pensé et fait voir l’Oeuvre à Chiara. Nous revient à l’esprit cette image de la partition de musique écrite au Ciel – à laquelle Chiara nous rappela à plusieurs reprises – que l’Oeuvre veut continuer à jouer sur terre. Et c’est à cela que les personnes présentes dans la salle se sentent appelées.

«J’ai l’impression de voir cette Assemblée engagée à vivre “sur la terre comme au Ciel”.  Mais cela ne suffit pas. Nous voulons que cette réalité que vécue ici arrive au monde entier, affirme une gen

arcobaleno 1Les expériences partagées démontrent que cet engagement est réel à partir de notre milieu de vie et de travail. Face à un gros conflit à l’intérieur du corps professoral de l’école où il enseigne, ce participant raconte qu’il est devenu le point de référence pour recoudre les relations ; un autre au conservatoire a activé des dynamiques relationnelles « à la Trinité » avec pour conséquence un tissage de connexions entre disciplines, artistes, instituts universitaires de différentes villes. Laura, gen 2 des Pays-Bas, partage la joie d’avoir témoigné Dieu lors d’une transmission dont l’intention première semblait de présenter les jeunes catholiques comme des jeunes qui ont une vision limitée du monde. Jarka, déléguée des Focolari dans la République Tchèque, Vida, co-responsable du quatrième dialogue, Antonello du focolare de Catane, racontent des épisodes de vie quotidienne imprégnés d’amour réciproque. Vient à l’esprit que si « rien n’est petit de ce qui est fait par amour », l’incarnation de l’Idéal est vraiment le don que l’œuvre peut faire au monde.

Même le Ciel durant ces jours semble démontrer sa participation. Sur Castel Gandolfo et les alentours, ne passe pas un jour sans que plusieurs merveilleux arcs-en-ciel égayent le regard et l’humeur de ceux qui transitent dans ces parages, y compris les citoyens du moment provenant du monde entier. Qu’ils en tirent les conséquences de ces signes !