Yvette Virieux (1936 – 2025)

Quand Yvette a découvert le Mouvement des Focolari, elle était veuve depuis quelques années et élevait seule ses quatre enfants. C’était toujours avec fierté et un grand amour qu’elle nous parlait d’eux.

Yvette était attentive aux personnes qui avaient besoin d’une aide, matérielle ou morale. Avec son mari, elle avait été bénévole au Foyer Notre Dame des Sans-Abri de son quartier.

Très vite, elle s’est engagée dans la branche des Volontaires, avec lesquelles elle se retrouvait chaque semaine pour cheminer dans la Spiritualité de l’Unité à la lumière de l’Évangile qu’elle a essayé de vivre au quotidien. C’est devenu un de ses points d’ancrage. Cela a été un véritable cadeau pour elle. Yvette a animé avec spontanéité et grand cœur un groupe Parole de Vie.

Elle avait à cœur de faire découvrir à ses enfants, petits-enfants, voisins ce qui l’animait et les invitait à des séjours-vacances Mariapolis, à des rencontres, aux concerts du Gen Rosso et du Gen Verde.

C’était une femme concrète qui savait mettre ses talents à la disposition de tous, notamment ses talents de couturière. Elle a réalisé de nombreux vêtements pour sa famille, des costumes pour des spectacles, elle avait le don de rajouter le détail qui personnalisait et embellissait son travail. En souvenir de ce talent, ses enfants ont eu l’idée « d’habiller » joliment son cercueil avec les tissus de leur maman.

Elle était généreuse et vivait le partage des biens à fond et de façon constante, elle croyait en l’amour de Dieu et son centuple. Elle a été le Rouge de la région pendant de nombreuses années, ainsi que pivot de Noyau.

Elle donnait de son temps, avec humilité ; chaque année pour les Mariapolis on pouvait vraiment compter sur elle pour l’accueil, la gestion et autre.

Elle aidait à la vie du Centre Mariapolis de St Pierre de Chartreuse. Sa présence souriante, discrète et efficace a été fort appréciée.

Par sa grande finesse, Yvette attirait la confiance et de nombreuses confidences. On se sentait accueilli et compris. Elle savait aussi exprimer son désaccord tout en restant en dialogue.

Sa maison était ouverte à tous, des jeunes en quête de logement, des personnes en grande difficulté. Elle leur donnait une écoute attentive, beaucoup de bienveillance et leur offrait une période de vie constructive.

Il y a quelques années Yvette était en photo avec un très beau sourire dans toutes les églises de notre diocèse, pour la campagne du denier du culte.

Vivant intensément l’Instant Présent, Yvette a souvent essayé d’apporter l’amour autour d’elle, même en EHPAD, où elle a vécu les derniers mois de sa vie. Et quand nous allions la voir, c’était une joie de voir son sourire lumineux animer tout son visage à chacune de nos visites.

Merci, Yvette, nous te garderons toujours dans notre cœur.